de la pollution et de la santé

une maladie

Si vous arrivez du niveau de la mer ou que vous souffrez d’une maladie cardiaque ou pulmonaire, il serait dangereux pour vous de faire de grands efforts physiques à cette altitude. Les personnes âgées sont particulièrement susceptibles de ressentir un malaise.

une infection pulmonaire

Cette maladie touche essentiellement :

les personnes immuno-déprimées, c'est-à-dire atteintes de certaines maladies (cancer, leucémie, SIDA, diabète.) ou traitées par corticoïdes ou immunosuppresseurs ;
les personnes présentant une affection respiratoire chronique (bronchite chronique, emphysème...) ou bien encore les gros fumeurs.

Tout le monde ressent aussi les méfaits de l’ozone, gaz agressif pour les muqueuses oculaires et respiratoires (picotements et irritation des yeux, gêne respiratoire). La concentration de ces poisons est maximale en milieu de journée ainsi que dans les endroits confinés (chaussées recouvertes, tunnels...). Leur fixation dans l’organisme est accentuée par l’inhalation d’autres toxiques, dont le tabac. Mais les solvants et autres substances contenues dans les produits d’entretien ou de bricolage jouent aussi un rôle très néfaste.
En attendant que les véhicules et/ou les casques soient équipés d’un appareil d’assistance respiratoire (gloups), il n’existe aucune solution miracle pour passer au travers des nuages nocifs. L’utilisation d’un masque léger, comme en portent de nombreux cyclistes, ne prémunit que contre les particules les plus lourdes, de toute façon stoppées par les muqueuses des voies respiratoires et nasales (d’où la couleur du mouchoir après 1/2 tour de périph’ parisien).
Ce type de protection n’est pour autant pas inutile puisque qu’en évitant un encrassement excessif des muqueuses, il réduit l’effort de respiration et donc la quantité totale de particules absorbées. Préférez en tout cas les masques de type médical, souples et enveloppants, aux modèles dédiés au bricolage, semi-rigides et moins performants.

La pollution de l'air peut :

irriter l'appareil respiratoire, causant une inflammation des poumons
réduire la fonction pulmonaire, ce qui rend la respiration plus difficile
aggraver l'asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)
entraîner une hospitalisation, une augmentation de la consommation
de médicaments ou même la mort

Quelques sources de pollution de l'air intérieur

Fumée du tabac
- le polluant de l'air intérieur le plus répandu
- Cessez de fumer afin de réduire les risques pour vous-même et
  votre entourage
Contaminants biologiques
- comprennent les allergènes produits par les acariens, les animaux de compagnie et les moisissures
- les acariens et les moisissures prolifèrent en milieu humide
- Si votre maison a une aération insuffisante, un problème d'humidité ou des fuites d'eau, faites les réparations nécessaires
Polluants chimiques
- proviennent de la cuisson, des poêles à bois, des produits de
  nettoyage et des matériaux de construction
- peinture, tapis, nouveaux meubles et pesticides
- Assurez une aération adéquate
- Manipulez les produits chimiques avec soin et conformément aux instructions

Les enfants, les aînés et les personnes qui souffrent de maladies cardiovasculaires et de maladies pulmonaires peuvent être particulièrement sensibles à la pollution de l'air.

département, on promeut les projets routiers qui augmenteront le trafic et qui exercent une concurrence aux projets de déplacement plus respectueux de la santé et de l’environnement : la D14, transformée en autoroute au milieu du Parc Naturel du Vexin ; la N104 qui augmenterait le trafic de transit ; les rocades et autres voies routières élargies et sans voies cyclables en pleine ville alors que les transports en commun -créateurs d’emplois- et les pistes cyclables ne sont pas des priorités. Notre association se tient à la disposition de Monsieur Sueur, maire d’Enghien, vice président du Conseil Général chargé des transports...pour que des projets respectueux de la santé et du climat de la planète voient le jour en Val d’Oise.

Notre association souhaite que le prix soit remis à tout organisme ou personne soucieuse de prévention des pollutions de l’air. Il est évident qu’il est plus sage et moins cher d’éviter les causes plutôt que de soigner des malades ou de tolérer que la qualité de vie des personnes soit amoindrie.